Bordeaux, Texas
[Autopromotion] Le nouveau 6 titres de Supernormal est maintenant en ligne. Les longues heures de travail qui justifient l’absence de nouveaux billets sur Hypertextual.
Des morceaux plus calmes et moins pop que Nos Vies Electroniques e.p, avec comme horizon avoué la scène sadcore californienne des 90s (American Music Club, Red House Painters, Idaho, Mazzy Star etc …).
Ambiances que l’on retrouve sur De Guerre Lasse (à l’esprit très Red House Painters, la favorite des premières auditrices), Sadcore Café (un titre onirique citant Wenders), Une Journée Américaine (reprise des Jours Heureux le groupe dans lequel j’opérais au début des 90s), Le Voleur (chanson romanesque inspirée par le Talk Talk de Spirit of Eden pour la musique et par Dominique A pour les textes) ou encore Place De La Victoire (chanson folk traitant de l’élection d’Obama vue d’ici).
Demeure un titre pop, tendance ligne claire Gamine/The Smiths (A L’océan) parce qu’il faut bien des singles pour payer les traites.
Super Technique
Le tout a été enregistré et mixé sur un Korg 16 XD, un 16 pistes numériques puissant, comportant un grand choix d’effets, relativement assez facile d’accès. Un étage de compression en entrée garantit une bonne qualité du son. Internet a été une ressource inépuisable d’informations précieuses sur les techniques d’enregistrement et de mix. Big thanks à Ziggysono qui explique remarquablement bien ce qu’est et comment utiliser la compression, la reverb, ou encore l’égalisation. On pourra aussi se référer à Making-Music qui offre un intéressant guide de mixage pour peu que l’on s’inscrive sur le site.
La batterie est un vDrums Roland ce qui permet de gagner un temps considérable pour les prises. Et de dupliquer facilement les 2 pistes stéréo en 2 autres pistes ultra compressées. Au prix d’une perte de naturel du son (qui frustre notre coolissime Mathieu de batteur) et de souplesse au mixage mais pour un enregistrement amateur cela suffit bien. La basse est une basse luthier sur une ampli Ampeg SVT 300.
Les guitares sont une Epiphone Sheraton II (équipée avec des micros Gibson Classic 57 et un vibrato bigsby), une Fender Télécaster Hotrod 52 et une electro-acoustique Takamine en-10. Les amplis sont un Marshall JCM 2000 double corps, un Fender Prosonic et mon bon vieux Tonelab SE pour les effets et quelques prises directes. Le micro est un Audio Technica AT040 utilisé sans préampli, mais à travers une sono amplifiée. La voix de Laurent (aka Fandor) ressort toutefois au delà de nos espérances.
Le mélodica est un Hohner et le tambourin un MeinL, pour ce dernier la marque fait vraiment la différence. Le jouer sur le temps avec la caisse claire (et une longue reverb) donne une couleur mélancolique et lumineuse que j’aime beaucoup.
Le piano et l’orgue sont joués sur une piano électrique Yamaha. La post prod est faite sur GarageBand.
Enfin pour ce qui est du mastering, j’ai utilisé T-Racks directement sur le iMac et le résultat est très impressionnant comparé au mix original.
Images mentales
Je suis plutôt content du résultat y voyant plus de cohésion qu’à l’habitude que ce soit dans le son et l’esprit des morceaux. Esprit qui me semble restituer plutôt fidèlement les images que je souhaitais évoquer avec ces chansons.
Parlant d’image, la photo est l’oeuvre de ma photographe favorite, ma fille, photo réalisée avec son téléphone portable, trafiquée par la suite sur Gimp.
La vidéo du morceau titre ci-dessous :
Bonne écoute.