Good Boss, Bad Boss

Un excellent ouvrage de Bob Sutton, professeur de Management à Stanford, que je souhaitais explicitement traité sans pour autant m’astreindre au long travail d’une synthèse et d’une chronique.

No Ass Hole Rule son cultissime ouvrage précédent avançait que :

Assholes—those who deliberately make co-workers feel bad about themselves and who focus their aggression on the less powerful—poison the work environment, decrease productivity, induce qualified employees to quit and therefore are detrimental to businesses, regardless of their individual effectiveness. They have to go.

Dans Good Boss, Bad Boss, il continue ce travail en donnant des exemples de bon et mauvais managers et des conséquences immédiates de leur approche du management sur l’organisation.

Une anecdote croustillante pour illustrer cet ouvrage …

Lors d’un séminaire, un peu stupéfait par le cynisme froid de son discours sur les organisations, je demandais à ma voisine de table, une centralienne d’une cinquantaine d’années travaillant dans une prestigieuse organisation publique Française :

– “La position hiérarchique de votre interlocuteur influe-t-elle sur votre façon de lui parler. En d’autres termes : parlez vous de la même façon à vos subalternes et à vos supérieurs”.

Surprise, elle répond:

Mais bien sûr que non, on voit bien que vous ne connaissez pas la vraie vie” (rires).

On voit surtout qu’elle ne connait pas Bob et qu’elle ferait carton plein dès le premier test de ce dernier pour déterminer si elle est un boss horrible.

Moralité : lire Bob Sutton évite de nombreuses déconvenues aux managers en société.

[MISE A JOUR] Il y a bien une traduction française de Good Boss Bad Boss (Petit Chef, Vrai Patron) et de No Asshole Rules (Objectif Zéro sale con) toutes deux sorties chez Vuibert. Merci à Marc qui nous le rappelle dans les commentaires [/MISE A JOUR].

2 Comments

  1. Je sais bien qu’il n’est de bon bec en management pour un Nain génie de l’heure qui ne vienne d’outre mer mais quand même vous pourriez au moins rappeler qu’un fucking éditeur français,donc un moins que rien :Vuibert a quand même tenu à traduire Sutton.
    Mais il est vrai qu’un zero sale con patron français se doit de penser anglais devant ses employés .Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression d’y voir quelque part comme une contradiction.C’est drole.
    Il y a cette chanson de Boris Vian : “je suis snob”

  2. Bonjour Marc, merci pour votre commentaire.

    Mais non vous n’êtes pas snob, votre français est juste un peu maniéré et difficile à comprendre.

    Vous avez raison, j’aurais dû mentionner l’édition française, ce que j’ai fait dans un autre billet (https://thehypertextual.com/2011/06/04/lost-in-management/).

    Mais j’ai blogué très rapidement et je l’ai lu en anglais donc ça me vient en anglais. Par ailleurs ce livre de management est classifié en “humour” en France donc je me sens moins concerné.

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