Citations du Dimanche : Alessandro Baricco

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“Sergey Brin et Larry Page furent parmi les premiers à deviner que les liens hypertextes n’étaient pas une option en plus sur la toile : ils étaient tout son sens même, son accomplissement ultime. Sans les liens, Internet serait resté un catalogue, nouveau dans sa forme, mais traditionnel dans son essence. Avec les liens, le réseau devenait quelque chose qui allait changer la façon de penser.”

Alessandro Baricco est un auteur italien et Les Barbares est un essai qu’il a publié en épisodes pour La Republicca. Auteur donc mais aussi philosophe et musicien, d’une grande culture et s’inscrivant dans un humanisme lettré, il critique assez offensivement dans cet essai la façon de penser de cette génération qui a saisi les formidables opportunités du numérique.  Cet extrait montre qu’il a compris un des enjeux majeurs de la puissance d’internet – la raison d’être de #hypertextual.

On pourra regretter dans cet ouvrage (recommandé par l’impeccable Stéphane Schultz) une vision un peu caricaturale de la préférence de cette génération pour, de liens en liens, rester à la surface de pans entiers de la culture. Si cette hypothèse peut être pertinente pour une partie des simples utilisateurs, elle est beaucoup plus discutable pour les acteurs du numérique qui ingurgitent un nombre invraisemblable de livres, de savoirs et développent des compétences remarquables en ce qu’elles sont souvent transdisciplinaires – comme tend à le montrer cet article historique (et probablement lui aussi un peu naïf) de ce blog.

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